Cartes et coordonnées

La série de cartes frontalières officielles se compose de 256 cartes individuelles dûment signées et approuvées par les deux Commissaires. Avec les rapports qui les accompagnent, elles décrivent la frontière de façon officielle. Afin d’assurer une gestion efficace et ordonnée des activités d’entretien de la frontière, celle-ci est divisée en 8 sections et 29 sous-sections correspondant à des zones présentant des caractéristiques homogènes. Ces cartes officielles et les plus récentes coordonnées géodésiques de la frontière internationale peuvent être consultées et téléchargées à partir de cette section.

Les cartes et les rapports sont en anglais seulement.


A - Source de la rivière St. Croix à l’océan Atlantique

Cette section s’étend de la baie Passamaquoddy dans l’Atlantique jusqu’à la source de la rivière St. Croix située dans le comté d’Aroostook dans le Maine, et le comté de Carleton au Nouveau-Brunswick. Son trajet relativement court de 250 kilomètres (154 miles) serpente entre les îles de la baie et chevauche ensuite les parties les plus profondes de ce cours d’eau au passé historique.

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B – Source de la rivière St. Croix au fleuve Saint-Laurent

De la source de la rivière de St. Croix, la frontière suit les cours d’eau, chevauche la ligne de partage des eaux et longe plus ou moins le 45e parallèle jusqu’à ce qu’elle atteigne le fleuve Saint-Laurent à la Communauté Mohawk d’Akwesasne/St. Regis.

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C – Fleuve Saint-Laurent et les Grands Lacs

Dans le fleuve Saint-Laurent et les Grands Lacs, la frontière est maritime et ses points d’inflexion, ou changements de cap, sont définis par des balises d’alignement ainsi que des phares sur les rives. Cette section a été arpentée entre 1817 et 1820 par David Thompson et William Bird, pionniers de la géomatique. Les 29 cartes montrant cette section ont été préparées par la défunte International Waterways Commission.

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D - L’extrême point nord-ouest du lac des Bois au lac Supérieur

À partir du lac Supérieur, la frontière traverse 32 lacs et autant de cours d’eau avant d’atteindre Rainy River qui serpente dans des terres agricoles pour déboucher sur le lac des Bois, dont la réputation ludique est renommée

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E - Golfe de Georgia à l’extrême point nord-ouest du lac des Bois

La frontière du 49e Parallèle, à l’est des montagnes Rocheuses, a été arpentée pour la première fois entre 1872 et 1875. La détermination de la latitude par observation astronomique fut effectuée à des intervalles de 32 kilomètres (20 miles) et le levé final et la cartographie de la frontière sur la section ouest du 49e Parallèle ont été parachevés en 1912 et 1913. Servant de frontière entre 5 provinces, un territoire et 6 états américains, la ligne qui parcourt le 49e Parallèle traverse toutes sortes de terrain – À partir des prairies fertiles  jusqu’aux sommets les plus difficiles des Rocheuses, à partir desquels elle a rendez-vous avec l’océan Pacifique à Boundary Bay.

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F – Quarante-neuvième parallèle à l’océan Pacifique

À partir de la côte ouest du continent, cette section serpente entre les îles des détroit de Georgia et Juan de Fuca et ensuite entre l’île de Vancouver et l’état de Washinton pour terminer sa course en mer, dans le Pacifique.

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G – Tongass Passage au mont St. Elias

De l’océan Pacifique, la frontière remonte le fjord du Portland Canal et revient sur terre. Elle chevauche une série de sommets parallèlement à la côte à une distance d’à peu près 48 kilomètres (30 miles) de celle-ci jusqu’à son intersection avec le 141e Méridien au mont St. Elias. Même si elle chemine sur de nombreux champs de neiges perpétuelles, plusieurs rivières bordées de forêts anciennes traversent la frontière entre les crêtes.

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H – Océan Arctique au mont St. Elias

Suivant  le 141e méridien en ligne droite, la frontière s’étend sur 1 045 kilomètres (650 miles) de l’océan Arctique au mont St. Elias. Elle traverse la taïga dans sa partie boréale, escalade quelques escarpements aux abords de la rivière Yukon et se faufile à travers une forêt mixte de moins en moins rabougrie dans sa partie méridionale. La rareté des routes complique les travaux d’entretien.

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